Quand le Master Web Editorial de l'Université de Poitiers me demande d'organiser un défi auprès de ses étudiants

Par Patricia Gallot-Lavallée, 4 décembre 2010 à 08:06 :: Experience design :: #510 :: rss

Basé puis adapté sur l'exercice que j'ai créé pour l'IIM, les Buzzies Awards, le Master Web Editorial de l'université de Poitiers me demande de renouveler le défi des 5000. Les étudiants ont 2 semaines pour :

surfer sur une vague de l'actualité,
créer un contenu,
faire venir 5000 visiteurs uniques sur la page.

Je dois dire que les résultats de cette année sont particulièrement bons. Dans le sens où je trouve que les étudiants ont l'air d'avoir beaucoup appris de ce défi.

1) 16 627 visiteurs pour l'équipe du Sarkophone. Ils passent sur Europe 1, RTL, et sont relayés par quelques twittmen influents.

2) 6 143 visiteurs pour l'équipe de Bonjour désillusion. Ils se permettent même le luxe de voir l'effet sur leur trafic de l'arrêt de l'animation active qu'ils opéraient sur Twitter.

3) 4 154 visiteurs pour le Talkfoot.

4) 2 685 visiteurs ont calculé leur âge de départ à la retraite.

5) 1 162 vues pour la vidéo d'actu People Allons enfants du buzz

6) 1 146 visiteurs pour le site de la Flashmob Poitiers du 16 décembre 2010 - Libérez Hervé Guesquière et Stéphane Taponier !. Leur projet est relayé dans la presse locale.

Bravo à tous les étudiants pour toute cette belle énergie.

Une jolie compétition semble s'être mise en place entre certains groupes. Et oui, l'être humain dépense plus d'énergie en situation de compétition qu'en situation de collaboration.

Merci à Yannis Delmas, le directeur du Master Web éditorial et à l'Université de Poitiers, de m'avoir de nouveau donné l'opportunité d'animer ce défi.

Commentaires

1. Le 5 décembre 2010 à 12:38, par L'@rtiFici3r

Chapeau pour le site du Sarkophone (le téléphone est vraiment sympa en terme d'interaction). Le blog Bonjour Désillusion aussi est vraiment génial et mérite d'être poursuivi !

2. Le 15 décembre 2010 à 16:07, par visa

Je suis pas d'accord sur le fait que "l'être humain dépense plus d'énergie en situation de compétition qu'en situation de collaboration".
C'est juste sous-estimer le potentiel humain à s'épanouir dans une entente parfaite. Je dirai que la collaboration parfaite paraît tellement utopiste en France, que finalement on obtient de meilleurs résultats avec la compétition. Surtout que cet état de fait s'inscrit parfaitement dans notre culture professionnelle où la mise en avant du travail collectif n'est pas valorisée au profit du "diviser-pour-obtenir-plus".
Suffit de voir les entreprises américaines qui chouchoutent leurs employés et qui eux le leur rendent en milles.
Finalement oui l'être humain dépense plus en énergie à essayer de se sentir supérieur et se stresser dans l'adversité (stress négatif). A quand la revalorisation du travail par satisfaction du travail bien accompli et par respect de l'entreprise ou de la formation ici.

Bref bravo pour les équipes du master 2 de web éditorial et pour l'"encadreuse".

PS j'espère juste que votre vision des choses n'était pas réfléchie. Je continue à admirer le travail que vous faites.

3. Le 15 décembre 2010 à 16:51, par Patricia Gallot-Lavallée

@Visa : je note votre remarque, je vais y réfléchir. Je ne suis, bien sûr, pas pour le stress négatif, mais je vois beaucoup d'avantage à créer des équipes :
Chacun trouve sa place plus facilement,

Avec des marqueurs de succès objectifs, possibilité d'avoir une visibilité sur si "on" fait bien,

Sentiment d'appartenance des membres de l'équipe,

Souvenirs du fun partagé avec les autres membres de l'équipe.