quand, ça y est, vous pouvez me demander qui est mon Beatles favori
Catégorie : Exemple. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 16 juillet 2016 à 01:33
Une nouvelle fois, je suis partie dans une série "regarder toutes les vidéos que je peux trouver sur les méthodes de travail des gens qui réussissent."
Cette fois-ci : les Beatles.
Après des heures et des heures à ne rien entendre de bien intéressant, je finis par m'intéresser à George Henry Martin, le 5ème Beatles. Et là, tout est devenu clair.
Je partage ici les vidéos qui m'ont le plus marquée concernant les Beatles.
Le génie de leur musique décrypté.
Comment expliquer autant de maîtrise quand Paul dit lui même :
"I don't know anything about classical music, maybe a bit of Bach."
Et là, je tombe sur cette vidéo et d'un coup, je comprends tout :
"I give talents a vehicule with an idea, and I let him run with it, see how it works". Sir George Martin "I always like to have a sense a comedy in a song, if it doesn't destroy the son". "when you got a talent like Robin, you've got to let him run with it". "if you try to put too much of a rein on him, you are going to inhibit them". "suggesting 'n leading, the only curbing you do is when it becomes over the top". "I was surprised, he lets you explore things and tells you "I don't like that" "I like that"" talent about George Martin. (Les 9 hommes de Walt Disney faisaient ça aussi). "If you got an artiste like him... you've got to give him a challenge." "Here we have a talent, what song would fit him?" "if Jim, you can deal with talent as it pours out." "The words don't matter so much as the noise they make". "He is mischievous, very child-like". about George Martin "sound, sound, sound, sound it makes". "John's fascination with words". "See if the person is giving you something you haven't thought of". "I think it was a challenge for her, because she had to underplay (about Céline Dion)". "His wife was upset at first when he started working with the Beatles, because he was a classical guy." about Sir George Martin. "If you turn me upside down, you will see notes coming out of my hears".
J'ai adoré ce documentaire : dans lequel on apprend que c'est le battement manquant dans le rythme d'une musique qui donne furieusement envie de danser. On apprend aussi que Michael Jackson était à la recherche de ce type de rythme.
Ici, il nous parle de mélodie et ce qu'il fait que l'on s'en souvient.
et enfin, ici mon épiphanie, ma grande découverte. Ce sont les harmonies qui créent l'émotion. Ce sont ces notes mixées ensemble qui transportent les âmes et font chavirer les coeurs.
Pourquoi est-ce une épiphanie pour moi ? parce que dans Humour de J'adooore, comme dans le 6ème ingrédient de J'adooore. Je voyais bien que ce n'est pas une chose qui créait l'éclat de rire ou le pure sentiment de J'adooore mais plusieurs éléments à la fois. Je n'arrivais pas à bien le formuler, maintenant j'y arrive. Voici un exemple : Vous savez quand vous regardez un humoriste et que d'un coup vous ou votre voisine est prise d'un éclat de rire qui vient du ventre que votre tête part en arrière et que le rire prend toute la salle. Ca ca arrive quand il y a un mix de plein de choses : "je me reconnais", "je trouve ça aussi très bête", "tu lis des choses ensemble que je n'avais pas vu", "c'est tellement pire que ce que je fais". La dame qui n'arrive pas à s'arrêter de rire lors d'un sketch de Gad Elmaleh, c'est une harmonie de toutes ces choses. C'est parce que l'on appuie sur toutes ces cordes en même temps et que cela sonne juste qu'elle éclate de rire à ne plus pouvoir s'arrêter.
Allez, je partage encore quelques petites citations :
Ici George Martin explique la compétition saine qui existait entre John Lennon et Paul McCartney, l'histoire de "Strawberry Fields" and "Penny Lane". "They had great charisma and irreverence. The tape was bad, I understood why everyone turned them down, but they had something unusual, I was looking for unusual.". "Success sometimes pours people, with them it worked like a hot house."
Là, il dit tout simplement à Dini : "I'm a shapers of people's talent really. I put a frame around their genius". "heavy fame, misfortune. it's confining. You got to be very strong. Inner strength."
... il me fait penser à Steve Jobs dans sa manière d'encadrer des talents.
"I envied him because it seemed like anything that Cliff would sing was a hit. I wanted to have a group that could do that. I was looking for something, I kept looking." "Cheeky devils. I loved them for that. I signed them on the bases on what they were, not for what they could do as musicians."
"I was known for producing comic signers."
une découverte qui met la pêche.
Bref, je suis prête, demandez-moi qui est mon Beatles favori.
quand ca y est l'article est fini
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 8 juillet 2016 à 21:16
ça y est j'ai fini mon article "How Bora Bora lives up to the dream?". J'ai réussi à avoir 3 super entretiens avec le directeur de l'Intercontinental Bora Bora Thalasso, un avec la directrice du marketing et des ventes du St Régis et une visite sur place du St Régis par Adelaide, wedding & Event Planner.
L'article commence par cette photo et sera publié en octobre dans le magazine Flow Experience
Crédit photo : InterContinental Bora Bora Resort & Thalasso Spa
quand je co-organise le premier Marathon créatif numérique Silicon Fenua
Catégorie : Projets. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 6 juillet 2016 à 03:23
Avec l'association Silicon Fenua, une association qui oeuvre pour l'innovation en Polynésie, nous organisons un marathon créatif sur deux jours : vendredi 15 après-midi et samedi 16 juillet matin***.
Lors de ce premier marathon créatif, nous souhaitons répondre à l'appel à projet "Lutter contre l'obésité en Polynésie Française" émis par Contrat de Ville et la CPS. 35 millions de francs sont mis sur la table par ces derniers pour financer des activités sportives et des programmes éducatifs pour lutter contre l'obésité en Polynésie Française.
L'association Silicon Fenua dit : "le numérique" peut bien aider aussi.
Notre objectif pendant ce marathon créatif créer 5 équipes et répondre de 5 manières différentes à la question "Le numérique pour bouger et mieux manger en Polynésie".
Qui dit événement dit tricot de l'événement, voici le nôtre :
C'est mon premier, je suis toute émue. :)
quand j'investigue le rêve Bora Bora
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 23 juin 2016 à 20:59
Je profite de la deuxième partie de notre voyage de noce pour investiguer mon article pour XD magazine : "Honey Moon in Bora Bora, how the luxury hospitality industry lives up to the dream?"
Bureau du jour : là, je suis en train de contacter les PR de tous les hôtels du coin pour obtenir des interviews.
quand je suis officiellement co-porteur du projet FabLab Tahiti
Catégorie : Des nouvelles. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 20 mai 2016 à 00:24
Mon objectif : doter Tahiti d'un atelier de fabrication numérique : imprimantes 3D, découpe laser, brodeuse numérique disponibles à tous gratuitement 2 jours par semaine. Ci-dessous la présentation complète et elle se résume à trouver des financements. :)
quand je trouve l'équation de la création de valeur
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 12 avril 2016 à 00:58
L'autre jour en regardant un Mooc, je tombe sur cette équation.
VALEUR = dissatisfaction + vision + implémentation
Qu'en pensez-vous ?
quand AirB&B explique comment ils créent la confiance
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 14 mars 2016 à 23:56
#data #UX
quand je partage mon rendez-vous du jour
Catégorie : Mes petites histoires. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 25 février 2016 à 18:42
Le seul parapluie que j'ai pu trouver ce matin.
quand Liz Gerber défini la notion d'expérience
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 9 février 2016 à 22:51
Elisabeth Gerber, PhD dans le mooc de l'Université de Californie "Expérience utilisateur : recherches et prototypage" définit l'expérience comme ceci :
Expérience = Attentes - Performance
quand le Dixit est dans les kiosques
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 4 février 2016 à 20:27
Héhé, le Dixit, que dis-je... LE Dixit est dans les kiosques... et à l'intérieur mon article "10 pistes pour cultiver l'exception polynésienne" qui commence comme ça :
"En bon designer d'expérience, mon réflexe lorsque je travaille avec une marque, c'est d'identifier là où ça marche, là où la marque se différencie des compétiteurs. Là où la marque sait être authentique.
Si la Polynésie était une marque, voici où je dirais "à cultiver, à développer, à décliner".
10 pistes pour cultiver l'exception polynésienne :
- Les roulottes. Si vous demandez à un parisien qui est venu en Polynésie, LE truc n°1 à faire en Polynésie, il vous répondra : "Les roulottes". Les roulottes sont une vraie source de charme authentique à la Polynésienne. Adapté au marché du moment, elles demandent moins d'investissement. Pour moi, il faudrait développer l'offre autour des roulottes et décliner les services proposés en créant par exemple des roulottes beauté et bien-être avec vue sur la mer.
- Les lagons. Cultiver les activités "assis dans l'eau, repas, massage..." profiter de ce que presque personne n'a : une eau chaude et calme pour s'y installer. Les pensions, laissez des chaises dans l'eau comme les laisseraient les tatis un dimanche.
- Les arbres comme outils de localisation. Si vous écoutez des Polynésiens se donner des indications, ils diront "éé copine, tu vois l'arbre à Uru, ben c'est juste après". Le respect de l'arbre, sa connaissance est exceptionnelle ici. Les restaurateurs, créateurs de carte pour l'Office du Tourisme, peuvent s'appuyer sur cette exception polynésienne pour créer une expérience du visiteur étonnante. Par exemple sur la carte de la Pizzeria du Manguier écrire au niveau de l'adresse : "Sous le manguier de la grande route après la mairie de Pirae".
- Les fleurs fraîches. Voyager c'est rencontrer une terre d'opulence, une opulence que l'on ne trouve pas ailleurs. Quelque chose qui serait trop cher ailleurs. S'il y a bien quelque chose ici en Polynésie en grande quantité, frais, beau et magnifique.... que l'on n'a pas ailleurs : ce sont les fleurs fraiches. Ce geste de la Polynésienne qui sort de chez elle pour aller au travail et qui coupe sa fleur et la pose sur l'oreille, c'est magique. Comme dirait Alberto V.: "cette fleur fraîche, c'est un bijou". Continuez d'offrir des fleurs de Tiaré Tahiti à bord des avions, continuez à faire de la fleur un uniforme, proposez aux clients une fleur avant de sortir de l'hôtel...
- La simplicité... ici il arrive qu’un expat attende plusieurs mois l’arrivée de ses affaires qui arrive par bateau. Les familles vivent avec ce que l’on appelle une caisse popotte. Et quelle est leur conclusion : ‘’finalement, on n’a pas besoin de plus’’. A la pension de Moorea, à peine des couverts pour tout le monde, le Fare Ute fera le reste. A Moorea encoe, un coiffeur propose une coupe de cheveux pour homme sur son deck, une chaise, un vaporisateur, un peigne, une paire de ciseaux, une vue sur le lagon, pas besoin de plus. Courir la Painapoo, mieux vaut le faire en squelette, chaussure en plastique à crampons, à 1200 xpf plutôt qu’en chaussures techniques à 180 000 xpf. Faire au plus simple, faire avec moins, mettre en commun, profiter de la clémence du climat extérieur pour cultiver l’exception polynésienne.
- La vie au jour le jour... si vous prenez un rendez-vous pro avec un Polynésien, il vous dira, "tu me rappelleras le matin même". A Paris, tout le monde planifie, tout a une date, tout le monde est booké des mois à l’avenir. Si vous voulez profiter des opportunités du moment et embarquer vos amis dans une aventure. Impossible. Ils ont prévu un truc, il y a 3 mois. Ici tout est plus souple. Tout semble émerger au dernier moment. C’est super pour les organisés qui sont abonnés à 30 groupes Facebook. Pour les autres, c’est frustrations assurées, frustrations d’avoir encore manqué une opportunité. Ma recommandation en temps que designer d’expérience, travailler des événements sur 3 jours voire une semaine comme l’a fait l’équipe de Foodholic pour le festival du fooding. Cela laisse le temps à la presse de faire des images pour en parler le soir aux nouvelles et laisser l’opportunité aux autres de venir.
- Le lien entre les gens... ici pas besoin de pages jaunes ni de panneaux publicitaires dans la rue, tu connais quelqu’un qui te passe le Vini de quelqu’un qui fait ce que tu cherches. Ca fait râler les étrangers, cette impression de ne pas avoir d’indications claires, mais finalement je trouve cela très intéressant. Cela fait moins de pollution visuelle, moins de panneaux de pub. Tout est réseau, tout est recommandation sociale, tout est lien entre les gens. Cultivez le lien entre les gens comme le font, par exemple, les organisateurs du Raid de la Painapoo. Par manque de ressources pour assurer la sécurité, les organisateurs font courir les participants en binôme, ce qui transforme complètement l’expérience vécue avant, pendant et peut-être même après la course. De cette obligation émerge quelque chose de cher à l’être humain : se sentir lié aux autres.
- Permettre aux touristes de faire par eux-mêmes. Ci-joint une photo d'une américaine qui a pu, en sortant du bateau de croisière peindre une fleur sur un paréo. Elle n’a pas peint tout le paréo, juste une fleur pour comprendre. Il y a ‘’expérience’’ mémorable pour quelqu’un lorsqu’il voit faire ou qu’il peut faire lui même. Dans les pensions, montrez à vos hôtes comment vous récupérez le poisson dans le piège à poissons. Mieux, invitez-les à prendre le poisson eux-mêmes. Au salon des Marquises, un stand laissait une assiette de graines et un peu de fil de nylon disponible aux passants. Ma fille de 4 ans a adoré.
- Le truck et le 4x4... aux journées du tourisme de Mahina en octobre la mairie a affrété un truck pour permettre aux touristes de faire un tour des lieux historiques de la ville. Quand mes voisines ont appris ça, elles se sont vite assurées qu’elles y seraient le lendemain. La culture du truck et du 4x4 est très forte ici. Profitez de toutes les opportunités pour permettre aux visiteurs de faire l’expérience de ces moyens de transport emblématiques de la Polynésie. Amenez-les dans une virée dans la Papenoo, organisez un truck touristique qui amène les touristes à la pointe Vénus et aux plages de surf à la sortie des bateaux de croisières, faites-les pêcher au milieu de la rivière perchée dans la benne du 4x4 et vous verrez ils auront la banane.
- Faire l’expérience de la nature : sauver des tortues, toucher des Dauphins, nager à 10 cm d’une raie géante, se baigner à proximité de requins à pointe noire, tomber sur le l’aquarium qui a inspiré le film d’animation Nemo à peine descendu de son transat, est bien sûr, source d’expérience. Une expérience impossible à vivre à Lyon ou dans le Nord- Pas-de- Calais. A l’Intercontinental, des petites tortues s’égarent parfois dans les jardins, au plus grand plaisir des amoureux des animaux.
A propos de Patricia Gallot-Lavallée, experte de l'expérience client, elle est spécialisée sur ce qui créé une expérience mémorable, riche en émotions. Originaire de Paris, elle y travaillait pour les marques telles que Clarins, Mugler, Azzaro, Chanel, Pôle Universitaire Léonard de Vinci... Sur le Territoire pour trois ans, patentée, elle travaille avec les équipes marketing, management et design produit pour enrichir les services et produits de plus d'émotions positives pour le client. Elle est l'auteure de la série de livre : J'adooore, six ingrédients pour créer des fans.
quand "ça y est" mes voeux sont dans l'avion
Catégorie : Mes petites histoires. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 21 janvier 2016 à 19:11
Envoyé à un tout petit comité, je partagerai le contenu de l'enveloppe la semaine prochaine.
quand Jinsop Lee prone le design pour les 5 sens
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 21 novembre 2015 à 16:40
... je vois bien ce qu'il veut dire.
quand je fais un stage en parfumerie
Catégorie : Experience design. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 20 novembre 2015 à 20:52
La source de ma créativité, mes recherches.
Je n'arrivais pas à avoir d'idées implémentables dans un contexte à plusieurs niveaux de décisionnaires, pour un client. J'ai donc fait un stage d'observation en parfumerie.
Les filles m'ont même fait faire les papiers cadeaux.
Merci Pat&Val et Merani pour votre super accueil, je ressors avec 3 propositions à faire à mon client.
quand je coache un atelier Emotion Ads à Studio Poly3D
Catégorie : En cours avec PGL. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 19 novembre 2015 à 22:41
Notre objectif : créer une publicité qui crée de l'émotion. Le client m'a été aussi dévoilée au dernier moment.
Le jour 1 a été décrit dans l'article de La Dépêche de Tahiti
Le jour 2 : tournage et réunion en costumes
Le jour 3 : tests utilisateurs et sa parfois, douloureuse, vérité
Le jour 4 : on recommence tout, on refilme, on remonte, on retravaille le son...
Le jour 5 : livraisons, les Emotion Ads créés cette semaine passent à la TV ce soir, voici grosso-modo à quoi ressemble les radiateurs info des légions
Ambiance H-1 avant l'arrivée du client :
quand je fais une conférence-test revelant l'ingrédient secret de J'adooore
Catégorie : L'actu du livre : "J'adooore", 6 ingrédients pour créer des fans. Ecrit par Patricia Gallot-Lavallée, le 20 octobre 2015 à 22:38
UX un jour, UX toujours, la meilleure manière d'améliorer un produit rapidement c'est de le tester. Alors, jeudi c'est conférence-test de l'ingrédient secret de J'adooore.
J'ai une pensée pour Armelle, Nathalie, Arnaud, qui m'ont soutenue dans ce long périple et qui sont coincés à l'autre bout du monde et ne peuvent assister à ce moment. (PS : merci pour votre soutien)